Exposition du journaliste et dessinateur Gabor SZERENYI
Voyage dans un monde chaotique et absurde, qui définit la réalité pour la majorité des « est européens ». SZERENYI explose sur ses œuvres cet univers spécial ce qu’on appelle Europe Centrale, et sauvegarde que les éclats les plus significatifs. Sa détonation ne détruit rien, au contraire, elle construit des perspectives encore plus expressives.
Gabor SZERENYI habite et travaille à Budapest, il est à la fois dessinateur et journaliste, figure emblématique de la scène artistique hongrois. Il sera présent lors du vernissage.
Il est souvent difficile de définir la réelle nature des choses dans ce chaos continu, ce qu’on appelle réalité. Nous devons classer, catégoriser, cataloguer les phénomènes de tous les jours. Mais que se passe-t-il, si c’est à nous d’inventer ces catégories ? Puisque les repères du passé sont toujours préférable d’effacer nos repères anciens. Les perspectives fixes et les points de repères manquent sur les dessins à l’encre de Chine de SZERENYI, l’hiérarchie sein, entre objets et actions, est dissolue. Poissons, échiquiers, lunettes et voiliers en désordre… la conclusion reste la même ; la un poisson aux yeux rondes verra toujours la même pseudo-réalité également avec les …. Lunettes
Psychanalyse II
Le porte manteau du psychanalyste avec la ceinture et la cravate de son patient. Nous ne sommes pas sûres de l’identité du réel propriétaire de ces objets – au fond dans l’analyse les deux parties doivent s’éloigner du monde des conventions. Le cerveau reçoit une injection d’oxygène, le corps plus d’espace en se libérant des chaînes des attentes de la société.
Le rêve du chaton Rozi
Un tableau joueur, sur le paradis imaginé par des chats. Des énormes poissons rouges tombent dans les mains du chaton Rozi, ainsi apprenons-nous, qu’en fait ce sont les poissons grillés que nous attendons de tomber du ciel !
Eau, poisson, bâton
Un nouvel exemple de la réalité liquide, n’ayant plus de rampe ou de ligne directrice. Le drapeau du but est tenu par des morceaux de lettres explosés, et la clef de la solution est malheureusement bloquée entre une montre en plein expansion vers l’infini et une énorme pince à linge.
Psychanalyse à l’est
En Europe de l’Est nous buvons avec le lait maternel le fait de l’existence de la bureaucratie et ainsi son acceptation. Comme nous n’avons aucune confiance dans la confiance, nous devons continuellement classer les dossiers et documenter le néant. Fut un temps, certains archivait des choses sur chacun, que même la personne ne savait pas. Pour la connaissance de soi, on devrait juste monter des classeurs poussiéreux des caves. La seule question reste : pouvons nous leur faire confiance ?
« Costars cravates » sans visage
Trois tableaux différents, mais un motif répété : « costars cravates » sans visage. Leurs rôles sont difficilement définissables, mais nous pouvons trouver des indices. La situation est la plus claire sur le tableau le plus sombre (Europe de l’Est) : la foule est transporté et est totalement dépourvu, mais les hommes élégants sans visage ont le courage d’exiger de l’argent. A qui appartient le drapeau, il est autant indifférent pour le peuple en détresse, que pour ceux en règne. Les gens changent, mais les rôles sont les mêmes.
La situation est plus difficile sur le tableau au milieu (ange importé), où les « costards cravates » se retrouvent dans une situation biblique. Ils sont douze, et un ange fait des mouvements verticaux au-dessus de leurs têtes. Les personnages sans visage au devant du tableau ferment en menaçant la perspective devant le spectateur, surtout que certains se point exactement sur nous…
Sur le troisième tableau (ouvrier des medias), la figure « costar cravate » est forcé de se retrouver dans le rôle de la victime, puisque les ouvriers des media lui pointent avec leurs stylos. Mais sur ce tableau ce n’est pas le visage de cet homme qui manque cruellement, mais les visages des media. La situation n’est pas simple pour la cible, étant la Hongrie le pays des journalistes. Les journalistes de ce pays apprécient moins les articles fondés sur des recherches approfondis, mais ceux, stylés et fortes d’avis personnel.
Le charme discret du capitalisme
Deux extrémités présent sur le tableau ; à gauche un prolétaire devenu animal, à droit le fantôme de l’aristocratie. Ni le chien, ni le fantôme n’ont pas l’air d’être sanguinaires, ce sont plutôt des participants agréables de la scène. Mais qui se trouve au milieu ? Un ombre sombre sur un piédestal en ruine…
Blason
Avec la méthode d’entassement le blason hongrois est effacé, plus précisément enterré. Un lapin baguenaudant s’est perdu entre un faucon sacre et un cheval. Ainsi le drapeau de course est caché.
Totem du métro
La création d’une colonne de totem issu de voyageurs du métro est un geste humaniste et humoristique. Estime à ceux, qui le méritent et qui en ont rarement.
Les démons du pot au feu
Un plat incontournable des déjeuners de dimanche en Hongrie. Les éléments constituant ce plat se réveillent et se révoltent contre ceux, qui s’engeulent systématiquement et gentiment durant sa consommation – la famille.
La fleuve Tisza déborde
Le Tisza est le deuxième fleuve de la Hongrie. Un fleuve ingérable, débordant chaque année et détruisant ce qu’il trouve. Symbole de l’incapacité de coopération entre les pays de l’Europe de l’Est ; ce fleuve ne sera jamais gérable sans que les pays qu’il traverse se mettent d’accord.
Les fascistes sont déjà dans la salle de bains
« Les russes sont déjà dans la cuisine », une phrase historique d’une comédie hongroise. Sur le tableau de SZERENYI nous ne savons pas, si les deux retraités sont ceux, qui craignent les fascistes arrivés jusqu’à la salle de bain, ou nos vieux sont eux-mêmes les nazis cachés….
Gabor SZERENYI habite et travaille à Budapest, il est à la fois dessinateur et journaliste, figure emblématique de la scène artistique hongrois. Il sera présent lors du vernissage.
Il est souvent difficile de définir la réelle nature des choses dans ce chaos continu, ce qu’on appelle réalité. Nous devons classer, catégoriser, cataloguer les phénomènes de tous les jours. Mais que se passe-t-il, si c’est à nous d’inventer ces catégories ? Puisque les repères du passé sont toujours préférable d’effacer nos repères anciens. Les perspectives fixes et les points de repères manquent sur les dessins à l’encre de Chine de SZERENYI, l’hiérarchie sein, entre objets et actions, est dissolue. Poissons, échiquiers, lunettes et voiliers en désordre… la conclusion reste la même ; la un poisson aux yeux rondes verra toujours la même pseudo-réalité également avec les …. Lunettes
Psychanalyse II
Le porte manteau du psychanalyste avec la ceinture et la cravate de son patient. Nous ne sommes pas sûres de l’identité du réel propriétaire de ces objets – au fond dans l’analyse les deux parties doivent s’éloigner du monde des conventions. Le cerveau reçoit une injection d’oxygène, le corps plus d’espace en se libérant des chaînes des attentes de la société.
Le rêve du chaton Rozi
Un tableau joueur, sur le paradis imaginé par des chats. Des énormes poissons rouges tombent dans les mains du chaton Rozi, ainsi apprenons-nous, qu’en fait ce sont les poissons grillés que nous attendons de tomber du ciel !
Eau, poisson, bâton
Un nouvel exemple de la réalité liquide, n’ayant plus de rampe ou de ligne directrice. Le drapeau du but est tenu par des morceaux de lettres explosés, et la clef de la solution est malheureusement bloquée entre une montre en plein expansion vers l’infini et une énorme pince à linge.
Psychanalyse à l’est
En Europe de l’Est nous buvons avec le lait maternel le fait de l’existence de la bureaucratie et ainsi son acceptation. Comme nous n’avons aucune confiance dans la confiance, nous devons continuellement classer les dossiers et documenter le néant. Fut un temps, certains archivait des choses sur chacun, que même la personne ne savait pas. Pour la connaissance de soi, on devrait juste monter des classeurs poussiéreux des caves. La seule question reste : pouvons nous leur faire confiance ?
« Costars cravates » sans visage
Trois tableaux différents, mais un motif répété : « costars cravates » sans visage. Leurs rôles sont difficilement définissables, mais nous pouvons trouver des indices. La situation est la plus claire sur le tableau le plus sombre (Europe de l’Est) : la foule est transporté et est totalement dépourvu, mais les hommes élégants sans visage ont le courage d’exiger de l’argent. A qui appartient le drapeau, il est autant indifférent pour le peuple en détresse, que pour ceux en règne. Les gens changent, mais les rôles sont les mêmes.
La situation est plus difficile sur le tableau au milieu (ange importé), où les « costards cravates » se retrouvent dans une situation biblique. Ils sont douze, et un ange fait des mouvements verticaux au-dessus de leurs têtes. Les personnages sans visage au devant du tableau ferment en menaçant la perspective devant le spectateur, surtout que certains se point exactement sur nous…
Sur le troisième tableau (ouvrier des medias), la figure « costar cravate » est forcé de se retrouver dans le rôle de la victime, puisque les ouvriers des media lui pointent avec leurs stylos. Mais sur ce tableau ce n’est pas le visage de cet homme qui manque cruellement, mais les visages des media. La situation n’est pas simple pour la cible, étant la Hongrie le pays des journalistes. Les journalistes de ce pays apprécient moins les articles fondés sur des recherches approfondis, mais ceux, stylés et fortes d’avis personnel.
Le charme discret du capitalisme
Deux extrémités présent sur le tableau ; à gauche un prolétaire devenu animal, à droit le fantôme de l’aristocratie. Ni le chien, ni le fantôme n’ont pas l’air d’être sanguinaires, ce sont plutôt des participants agréables de la scène. Mais qui se trouve au milieu ? Un ombre sombre sur un piédestal en ruine…
Blason
Avec la méthode d’entassement le blason hongrois est effacé, plus précisément enterré. Un lapin baguenaudant s’est perdu entre un faucon sacre et un cheval. Ainsi le drapeau de course est caché.
Totem du métro
La création d’une colonne de totem issu de voyageurs du métro est un geste humaniste et humoristique. Estime à ceux, qui le méritent et qui en ont rarement.
Les démons du pot au feu
Un plat incontournable des déjeuners de dimanche en Hongrie. Les éléments constituant ce plat se réveillent et se révoltent contre ceux, qui s’engeulent systématiquement et gentiment durant sa consommation – la famille.
La fleuve Tisza déborde
Le Tisza est le deuxième fleuve de la Hongrie. Un fleuve ingérable, débordant chaque année et détruisant ce qu’il trouve. Symbole de l’incapacité de coopération entre les pays de l’Europe de l’Est ; ce fleuve ne sera jamais gérable sans que les pays qu’il traverse se mettent d’accord.
Les fascistes sont déjà dans la salle de bains
« Les russes sont déjà dans la cuisine », une phrase historique d’une comédie hongroise. Sur le tableau de SZERENYI nous ne savons pas, si les deux retraités sont ceux, qui craignent les fascistes arrivés jusqu’à la salle de bain, ou nos vieux sont eux-mêmes les nazis cachés….